2 avril : Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, tous en bleu

Aujourd’hui , 2 avril, journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Un enfant sur 150 est porteur d’un trouble autistique.
Les recherche avancent pour trouver les origines de l’autisme (génétique, neurologique, environnement), dépister les troubles de manière précoce vers l’âge de 18 mois et proposer des prises en charge pluridisciplinaires adaptées à chaque enfant.
Mais les recherches et prises en charge coûtent cher et beaucoup d’enfants ne sont pas pris en charge en France.
Le 2 avril, opération tous en bleu pour soutenir les enfants autistes, leurs familles et les professionnels.

Association maman-blues

Association qui œuvre depuis une dizaine année autour de la difficulté maternelle. Elle informe les parents sur les problématiques liées à la maternité et la parentalité, fait le lien entre les professionnels de santé et les parents en publiant régulièrement des articles actuels sur la prise en charge des mamans en difficulté, propose des relais et groupes aux mamans afin d’échanger sur leur expérience ( le travail étant bénévole, il existe seulement quelques relais dans certains départements)

http://www.maman-blues.fr/

burn-out parental ou épuisement maternel

Le burn-out parental existe depuis plusieurs années, mais reste un sujet assez tabou dont on n’ose pas parler, de peur d’être perçu comme des mauvais parents.
Le burn-out est différent du baby-blues et de la dépression post-natale.
Il peut survenir plusieurs mois voire plusieurs années après la naissance des enfants.

L’épuisement maternel touche plus les femmes que les hommes. La société renvoie une image fausse aux femmes, elles devraient être à la fois, des mères parfaites qui assurent aussi bien à la maison qu’au travail. Beaucoup de femmes se mettent la pression pour réussir et elles s’épuisent physiquement et surtout moralement.

Les mères qui font un burn-out ne supportent plus leurs enfants, certaines ont peur de devenir violentes avec eux, chaque situation de la vie quotidienne se transforme en angoisses. Les enfants ressentent ces angoisses et cela se manifeste par un comportement plus difficile, capricieux, ils appuyant là où ça fait mal.

Les parents ne doivent pas attendre d’être au bout du rouleau pour consulter un professionnel.
Il est important de parler avec les enfants, d’utiliser un vocabulaire adapté à son âge et de lui brièvement ce qui ne va pas, l’enfant se sentira rassuré et en confiance.

Groupe de paroles pour jeunes mamans

Il existe peu de groupe de ce genre en région parisienne. Beaucoup de jeunes mamans se retrouvent seules avec leur bébé les 3 premiers mois après l’accouchement.

Ce groupe de parole est un lieu d’échange entre mamans. Elles peuvent partager leurs expériences, échanger leurs astuces pour gérer le quotidien. La psychologue est là pour animer les échanges, répondre aux questions que les mamans se posent.
Le groupe permet aux mamans de faire connaissance, ne pas rester isolé.

Groupe de paroles pour jeunes mamans
Le mercredi de 15h à 16h et le samedi de 10h à 11h au cabinet de Boulogne

Prochaines dates:
Mercredi 8 avril, Samedi 11 avril
Mercredi 6 mai, Samedi 9 mai

Capacité: 4 mamans et bébés
Participation de 10 euros par personne.

Inscription par téléphone:06-79-01-62-33 ou par mail: laurie.eghissian@gmail.com

Les amis imaginaires chez l’enfant

Les parents peuvent parfois s’inquiéter de voir leurs enfants jouer avec un ami imaginaire. Des expériences en psychologie montre que l’ami imaginaire possède un rôle positif dans le développement de l’enfant. Il peut avoir des formes très variés, il démontrerait une plus grande empathie envers les autres, un meilleur développement de la théorie de l’esprit et des compétences de communication.

Chez les jeunes enfants, l’apparition d’un ami imaginaire permet de faire des choses interdites (bêtises).
Chez certains adolescents, il s’agit de combler un vide, des moments de crainte.

Néanmoins, si l’ami imaginaire devient trop envahissant et que l’enfant s’isole des autres, les adultes doivent y prêter attention, et tenter de comprendre ce qui se passe derrière.

L’autorité parentale dans le divorce et son impact sur l’enfant

L’autorité parentale dans le divorce et son impact sur l’enfant:

L’autorité parentale, d’un point de vue sociologique, suppose une égalité entre les deux parents. Mais dans les cas de séparation, on s’aperçoit que cette égalité ne peut s’appliquer chez les enfants de moins de six ans. En effet, partager le temps passé chez chaque parent de manière égale peut avoir des effets traumatiques chez les tout-petits.

Les bébés passent plus de temps avec leur mère qu’avec leur père, car ils ont besoin de créer un lien avec elle, avant de pouvoir s’en détacher et d’intégrer le père.

Sans ces étapes de construction de la relation ou si celle-ci est interrompue précocement, on peut observer chez certains enfants, des signes d’angoisse, des difficultés dans la relation à leur mère (agressivité, fusion) et à leur père ( passivité).

L’autorité parentale et l’intérêt de l’enfant

Le journal des psychologues du mois de novembre 2014 consacre un dossier à l’autorité parentale, vue par différents professionnels ( sociologue, psychologue, juge)

L’autorité parentale, c’est une autorité partagée entre le père et la mère, un ensemble de droits et de devoirs appartenant aux père et mère, ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant.

Actuellement les professionnels de la parentalité remarquent que l’autorité est moins répressive et plus explicative et communicante. L’important étant que l’enfant reconnaisse cette autorité comme légitime et qu’il ne la remette pas en cause.

Il est parfois difficile pour les parents de savoir comment s’y prendre, ils ont besoin d’être soutenus dans leur devenir-parent.

etremère.fr

Voici un lien vers un site internet sur la psychanalyse et la maternité: http://www.journeesecf.fr/

Cette semaine, des articles sur le déni de grossesse, sujet encore tabou mais plus on en parle, mieux il est pris en charge par les professionnels.

Le déni de grossesse peut toucher toutes les catégories de population, sans distinction d’âge et de classe sociale. Pour la psychologue, la prise en charge avec la femme qui découvre un déni de grossesse, consiste tout d’abord à réaliser ce qui lui arrive, mettre des mots dessus, et accepter ou non cette situation ( créer du lien avec ce bébé inattendu si cela est possible), puis si la femme le souhaite, aller chercher dans son psychisme les raisons possibles de ce déni.

le remboursement des séances

Voici une liste non exhaustive des principales mutuelles qui prennent en charge les séances chez le psychologue.

Maaf – Maif – Matmut – Axa – Allianz …

Pour plus d’informations, se renseigner auprès de votre mutuelle et au contrat auquel vous avez souscrit.

Qu’est ce que la Périnatalité ?

La périnatalité, c’est une période autour de la naissance. D’un point de vue théorique, elle s’étend de la conception de l’enfant au deux ans de l’enfant. C’est un domaine vaste qui regroupe plusieurs thèmes et plusieurs professions.

D’un point de vue médical et éducatif, la périnatalité englobe les professionnels de la maternité ( les sages femmes, les gynécologues obstétriciens, les infirmières puéricultrices), les professionnels de la petite enfance (éducateur jeunes enfants, auxiliaire de puériculture, assistantes maternelles.)

D’un point de vue psychique, c’est une période de remaniements et de bouleversements chez l’individu, aussi bien chez l’homme que chez la femme.