MOISE: maison d’orientation, information, soutien et écoute pour femmes enceinte en difficulté

sans-titre (6)Association qui accueille les femmes enceintes en difficulté à Paris.
Ce lieu anonyme, confidentiel et gratuit accueille toutes les femmes qui rencontrent des difficultés à être mère de l’enfant qu’elles portent. En fonction du terme de la grossesse, elles peuvent décider d’interrompre cette grossesse ou confier l’enfant à l’adoption. Les psychologues accompagnent et respectent les femmes dans leur choix.
www.age-moise.fr

Le deuil périnatal

Explication du Deuil périnatal et conseil de livres à lire:

Certains bébés meurent avant de naître (parfois précocement au début de la grossesse) ou dans les mois qui suivent la naissance. Parfois la raison en est connue mais pas toujours et c’est ce qui rend le deuil plus difficile à faire pour les parents.
Chaque parent réagit différemment à cette perte brutale, mais on observe dans un premier temps un état de sidération puis dans un second temps la prise de conscience de la perte. Les parents peuvent éprouver une tristesse inconsolable, une grande fatigue, des difficultés à se concentrer, des trous de mémoire et des symptômes proches de la dépression, un sentiment de culpabilité en pensant qu’ils sont responsables de ce qui leur arrive.
L’entourage familial et social ne sait pas comment aider les parents et ils sont parfois maladroits dans leur parole.
La place du papa dans ce deuil est très importante, et il faut faire attention à lui autant qu’à la maman. Le papa est souvent laissé pour compte, il prend soin de sa femme et il n’ose pas exprimer sa peine. Les mamans ont besoin de partager le ressenti et la douleur du papa, sinon elles peuvent avoir l’impression qu’il ne souffre pas et cela peut créer des malentendus dans le couple et des ruptures.
La plupart des professionnels de la périnatalité sont formés sur la question du deuil périnatal et ils proposent aux parents (dans la mesure du possible et en fonction de l’âge du bébé) de faire connaissance avec leur bébé, de le prendre dans les bras, de prendre des photos. Ces rituels ne sont pas imposés aux parents mais on leur propose car ils peuvent être importants pour les parents et leur permettre d’avancer.

Livres sur le deuil périnatal
Muriel Flis Trèves, le deuil de maternitésans-titre

Mourir avant de n’être sans-titre (2)

Marie José Soucieux, le berceau videsans-titre (4)

2 avril : Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, tous en bleu

Aujourd’hui , 2 avril, journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Un enfant sur 150 est porteur d’un trouble autistique.
Les recherche avancent pour trouver les origines de l’autisme (génétique, neurologique, environnement), dépister les troubles de manière précoce vers l’âge de 18 mois et proposer des prises en charge pluridisciplinaires adaptées à chaque enfant.
Mais les recherches et prises en charge coûtent cher et beaucoup d’enfants ne sont pas pris en charge en France.
Le 2 avril, opération tous en bleu pour soutenir les enfants autistes, leurs familles et les professionnels.

Association maman-blues

Association qui œuvre depuis une dizaine année autour de la difficulté maternelle. Elle informe les parents sur les problématiques liées à la maternité et la parentalité, fait le lien entre les professionnels de santé et les parents en publiant régulièrement des articles actuels sur la prise en charge des mamans en difficulté, propose des relais et groupes aux mamans afin d’échanger sur leur expérience ( le travail étant bénévole, il existe seulement quelques relais dans certains départements)

http://www.maman-blues.fr/

burn-out parental ou épuisement maternel

Le burn-out parental existe depuis plusieurs années, mais reste un sujet assez tabou dont on n’ose pas parler, de peur d’être perçu comme des mauvais parents.
Le burn-out est différent du baby-blues et de la dépression post-natale.
Il peut survenir plusieurs mois voire plusieurs années après la naissance des enfants.

L’épuisement maternel touche plus les femmes que les hommes. La société renvoie une image fausse aux femmes, elles devraient être à la fois, des mères parfaites qui assurent aussi bien à la maison qu’au travail. Beaucoup de femmes se mettent la pression pour réussir et elles s’épuisent physiquement et surtout moralement.

Les mères qui font un burn-out ne supportent plus leurs enfants, certaines ont peur de devenir violentes avec eux, chaque situation de la vie quotidienne se transforme en angoisses. Les enfants ressentent ces angoisses et cela se manifeste par un comportement plus difficile, capricieux, ils appuyant là où ça fait mal.

Les parents ne doivent pas attendre d’être au bout du rouleau pour consulter un professionnel.
Il est important de parler avec les enfants, d’utiliser un vocabulaire adapté à son âge et de lui brièvement ce qui ne va pas, l’enfant se sentira rassuré et en confiance.

Groupe de paroles pour jeunes mamans

Il existe peu de groupe de ce genre en région parisienne. Beaucoup de jeunes mamans se retrouvent seules avec leur bébé les 3 premiers mois après l’accouchement.

Ce groupe de parole est un lieu d’échange entre mamans. Elles peuvent partager leurs expériences, échanger leurs astuces pour gérer le quotidien. La psychologue est là pour animer les échanges, répondre aux questions que les mamans se posent.
Le groupe permet aux mamans de faire connaissance, ne pas rester isolé.

Groupe de paroles pour jeunes mamans
Le mercredi de 15h à 16h et le samedi de 10h à 11h au cabinet de Boulogne

Prochaines dates:
Mercredi 8 avril, Samedi 11 avril
Mercredi 6 mai, Samedi 9 mai

Capacité: 4 mamans et bébés
Participation de 10 euros par personne.

Inscription par téléphone:06-79-01-62-33 ou par mail: laurie.eghissian@gmail.com

Les amis imaginaires chez l’enfant

Les parents peuvent parfois s’inquiéter de voir leurs enfants jouer avec un ami imaginaire. Des expériences en psychologie montre que l’ami imaginaire possède un rôle positif dans le développement de l’enfant. Il peut avoir des formes très variés, il démontrerait une plus grande empathie envers les autres, un meilleur développement de la théorie de l’esprit et des compétences de communication.

Chez les jeunes enfants, l’apparition d’un ami imaginaire permet de faire des choses interdites (bêtises).
Chez certains adolescents, il s’agit de combler un vide, des moments de crainte.

Néanmoins, si l’ami imaginaire devient trop envahissant et que l’enfant s’isole des autres, les adultes doivent y prêter attention, et tenter de comprendre ce qui se passe derrière.

L’autorité parentale dans le divorce et son impact sur l’enfant

L’autorité parentale dans le divorce et son impact sur l’enfant:

L’autorité parentale, d’un point de vue sociologique, suppose une égalité entre les deux parents. Mais dans les cas de séparation, on s’aperçoit que cette égalité ne peut s’appliquer chez les enfants de moins de six ans. En effet, partager le temps passé chez chaque parent de manière égale peut avoir des effets traumatiques chez les tout-petits.

Les bébés passent plus de temps avec leur mère qu’avec leur père, car ils ont besoin de créer un lien avec elle, avant de pouvoir s’en détacher et d’intégrer le père.

Sans ces étapes de construction de la relation ou si celle-ci est interrompue précocement, on peut observer chez certains enfants, des signes d’angoisse, des difficultés dans la relation à leur mère (agressivité, fusion) et à leur père ( passivité).

L’autorité parentale et l’intérêt de l’enfant

Le journal des psychologues du mois de novembre 2014 consacre un dossier à l’autorité parentale, vue par différents professionnels ( sociologue, psychologue, juge)

L’autorité parentale, c’est une autorité partagée entre le père et la mère, un ensemble de droits et de devoirs appartenant aux père et mère, ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant.

Actuellement les professionnels de la parentalité remarquent que l’autorité est moins répressive et plus explicative et communicante. L’important étant que l’enfant reconnaisse cette autorité comme légitime et qu’il ne la remette pas en cause.

Il est parfois difficile pour les parents de savoir comment s’y prendre, ils ont besoin d’être soutenus dans leur devenir-parent.

etremère.fr

Voici un lien vers un site internet sur la psychanalyse et la maternité: http://www.journeesecf.fr/

Cette semaine, des articles sur le déni de grossesse, sujet encore tabou mais plus on en parle, mieux il est pris en charge par les professionnels.

Le déni de grossesse peut toucher toutes les catégories de population, sans distinction d’âge et de classe sociale. Pour la psychologue, la prise en charge avec la femme qui découvre un déni de grossesse, consiste tout d’abord à réaliser ce qui lui arrive, mettre des mots dessus, et accepter ou non cette situation ( créer du lien avec ce bébé inattendu si cela est possible), puis si la femme le souhaite, aller chercher dans son psychisme les raisons possibles de ce déni.