suis-je une bonne mère si je ne respecte pas mes propres règles?

article en collaboration avec magic maman

Interdire les écrans, limiter les sucreries, gronder les jurons… C’est le lot quotidien des parents. Mais comment gérer lorsqu’on ne donne pas le bon exemple aux enfants ? Quid du « droit des grands » ? Laurie Eghissian, psychologue spécialisée en périnatalité, nous éclaire.

Sommaire
Respecter les règles en présence des enfants, c’est nécessaire ?
Comment réagir lorsqu’on transgresse nos propres règles devant les enfants ?
Comment faire comprendre aux enfants le pourquoi des règles à leur encontre ?
Se sentir mauvaise mère quand on transgresse les règles

« Fais ce que je dis, pas ce que je fais ». Cette réplique, on l’a bien trop entendue étant petite et, pourtant, on se surprend de plus en plus à la prononcer, ou tout du moins à la penser. Imposer des règles dans la vie des enfants, c’est nécessaire à leur éducation, à leur protection et à leur épanouissement. Pour autant, elles ne sont pas toujours faciles à faire appliquer, d’autant plus lorsqu’on les transgresse en leur présence. Oups… Difficile pour eux, de comprendre pourquoi le feu est au vert pour Maman. Heureusement, des béquilles sont à disposition.

Respecter les règles en présence des enfants, c’est nécessaire ?
« Attention aux écrans. Tablette, télé, ordinateur… Je limite leur consommation, alors que je suis la première à les utiliser. »
Claire, maman de deux garçons de 12 et 8 ans.

« Pas de téléphone après le dîner. Ils doivent le brancher et le mettre en mode avion pour la nuit. Dans les faits, cela s’applique surtout à ma fille, avec les aînés, c’est plus compliqué. En revanche, moi, je m’en sers devant eux. Je suis une adulte ! »
Audrey, maman de jumeaux de 17 ans et d’une fille de 11 ans.

Lorsqu’on impose des règles à son enfant, faut-il absolument se les appliquer, du moins en sa présence ? Pour Laurie Eghissian, psychologue clinicienne, c’est préférable. « Devant l’enfant, si l’on réussit à respecter les règles imposées, c’est toujours bénéfique pour nous et pour eux, car ils nous prennent en exemple. » Elle concède volontiers que cela dépend de la nature des règles imposées et prend le cas du temps d’écran et des réseaux sociaux, limité par le parent en fonction de l’âge de l’enfant. « Le parent connaît les dangers des écrans, mais en tant qu’adulte, nous n’allons pas forcément respecter le même temps que notre enfant, car nous n’avons pas les mêmes besoins. Je pense notamment à un parent qui travaille avec les écrans toute la journée ».

Comment réagir lorsqu’on transgresse nos propres règles devant les enfants ?
« Pas de jurons. Bien sûr ça m’échappe de temps en temps et je me reprends tout de suite après. D’ailleurs, c’est souvent ma fille qui me dit « oh la la maman tu as dit un gros mot ». »
Aude, maman d’une fille de 5 ans et d’un garçon de 2 ans.

Nier son erreur, ne pas la souligner ou la reconnaître ? Pour certains parents, concéder qu’on a enfreint les règles du foyer, c’est devoir se justifier. En réalité, il s’agit plutôt de montrer l’exemple. En reconnaissant son erreur, on montre aussi la direction à son enfant. « Il est important de reconnaître que l’on a fait une erreur, que l’on n’a pas réussi à respecter la règle. Ce n’est pas grave de transgresser de temps en temps, personne n’est parfait », observe la psychologue.

Comment faire comprendre aux enfants le pourquoi des règles à leur encontre ?
« Pas trop de sucreries. Et j’attends qu’elle soit couchée pour en consommer… »
Aurélie, maman d’une fille de 6 ans.

« Non aux boissons sucrées et aux sodas. J’en bois devant eux en leur expliquant que « ce n’est pas pour les enfants ». »
Marine, maman d’un garçon de 7 ans et d’une fille de 4 ans.

Ne pas pouvoir faire tout ce qui lui passe par la tête, cela peut être contrariant pour un enfant. Selon son âge, il n’est pas forcément en mesure de comprendre et cela peut passer pour une injustice dans son esprit. D’où l’importance de prendre le temps de lui expliquer la raison des interdictions et limitations, en évoquant les conséquences sur la santé, dans le cas des restrictions alimentaires. En sus des explications, n’hésitez pas à appuyer vos propos à l’aide de support. « Le parent peut se servir de vidéos, de livres pour sensibiliser les enfants sur certains sujets, cela met un tiers aussi et ouvre la discussion, suggère Laurie Eghissian. Ce n’est pas juste maman qui a décidé que les réseaux sociaux étaient interdits au moins de 13 ans, par exemple. »

Se sentir mauvaise mère quand on transgresse les règles
Ne pas respecter les limites qu’on impose à ses enfants ne fait pas de vous une mauvaise maman. « Les mères font de leur mieux avec les différentes injonctions de la société à respecter et le modèle éducatif qu’elles ont reçu. Certains jours, on réussit à respecter ses propres règles et à d’autres moments, on lâche. Encore une fois, personne n’est parfait », rassure la psychologue. Elle conseille aux mamans de choisir les sujets prioritaires à leurs yeux, et de déterminer quelles sont les règles non-négociables. « Ne culpabilisez pas si tout n’est pas parfait et que les règles ne sont pas toujours respectées. Par exemple, les sucreries et sodas, on peut en donner aux enfants à certaines occasions. Quand on sent que l’on a transgressé ses propres règles ou bien que l’enfant nous le fait remarquer, on peut lui expliquer les raisons, être honnête avec lui et reconnaître soi-même que l’on n’a pas respecté la règle, cela permet à l’enfant de voir que nous pouvons nous tromper nous aussi en tant qu’adulte. »

suis-je une bonne mère si je laisse mon enfant dormir avec moi?

Article en collaboration avec Magic Maman

Ces mamans dorment un peu, beaucoup, voire souvent avec leurs enfants. Cela fait-il pour autant d’elles de mauvaises mères ? Laurie Eghissian, psychologue clinicienne spécialisée en périnatalité, nous éclaire.

Sommaire
Dormir avec son enfant traduit-il un besoin particulier de la mère ?
Dormir avec son enfant, c’est lui donner de mauvaises habitudes ?
Déplacement, séparation : quand dire stop ?
Ne pas accepter de dormir ensemble, est-ce un souci ?
« Elle a 6 ans et on dort avec elle de temps en temps pendant les vacances, elle aime bien et ça nous rappelle quand elle était toute petite. »

« Impossible de les coucher en même temps dans leur chambre partagée, donc je couche ma fille de 4 ans dans mon lit pour l’endormir. Ensuite, je la porte dans son lit mais le plus souvent, je dors avec elle. Il arrive qu’elle m’appelle la nuit, comme je n’ai alors pas à me lever pour lui répondre, je me rendors très vite et elle aussi. »

« Quand ils étaient petits, j’avais peur de leur donner de « mauvaises habitudes » et qu’ils ne réussissent plus à dormir dans leur lit. Mais maintenant, ils ont 7 et 12 ans, et j’aime bien ce petit rituel du week-end et des vacances. On regarde un film et on s’endort ensemble. J’aime bien les sentir contre moi, les renifler, c’est ma plénitude et ma récompense de la semaine. J’en profite avant qu’ils ne veuillent plus ! « 

« Je ne dors jamais avec ma fille de 4 ans et demi car elle bouge trop. Les rares fois où j’ai tenté, son père était absent, et j’ai terminé avec un pied dans la figure et sans couette… J’ai longtemps dormi avec ma maman car mon père était en déplacement toute la semaine : on faisait des roulements avec mes frères, donc ça ne me dérange pas dans l’idée, j’ai toujours trouvé ça très cool, petite ! « 

Dormir avec son enfant traduit-il un besoin particulier de la mère ?
Ces témoignages de mamans l’illustrent bien : dormir avec leur enfant est un moment chéri pour la majorité. L’occasion de partager des moments de douceur et de plénitude, que bon nombre saisissent. « C’est assez courant, tant que l’enfant est petit, car c’est une période qui passe vite et l’enfant, en grandissant, aura envie de son espace et indépendance », adoube Laurie Eghissian, psychologue. De son point de vue, cela ne traduit pas quelque chose de particulier chez la maman, bien qu’elle précise que cela dépend des mères « du besoin qu’elles ressentent, mais aussi de l’éducation qu’elles ont reçu en tant que bébé et enfant sur le sommeil. Parfois, certaines mères dorment avec leur enfant, car elles ont peur qu’il lui arrive quelque chose pendant leur sommeil, mais cela reste des cas exceptionnels ». Son conseil alors ? Consulter un professionnel de santé pour comprendre et évacuer les angoisses à ce sujet.

L’anxiété est un état qui peut motiver l’enfant à dormir avec sa maman. Lorsque la demande se répète, lui aussi peut bénéficier d’un accompagnement médical visant à soigner les raisons qui perturbent son sommeil.

Dormir avec son enfant, c’est lui donner de mauvaises habitudes ?
S’il est bien une réflexion courante, c’est celle-ci : « ne dors pas avec lui aussi souvent, tu vas lui créer de mauvaises habitudes et il ne pourra plus s’en passer ». Un point de vue très occidental, puisqu’en fonction des origines, dormir avec son enfant peut relever des mœurs. Quant aux conséquences pour l’enfant, elles ne sont pas nécessairement négatives, bien au contraire. « Je ne pense pas que dormir avec son enfant lui donne de mauvaises habitudes, tout est une question d’équilibre dans la famille, le couple, et l’important, c’est que cela convienne à la famille. Tant qu’il est petit, l’enfant va être rassuré de dormir avec son parent et cela va lui créer une base de sécurité qui lui permettra d’être plus autonome en grandissant », analyse notre intervenante.

Si dormir avec son enfant peut débuter par un besoin de réassurance, pas toujours facile de déterminer à quel moment cela bascule dans l’habitude, tant pour lui que pour sa maman. Dans le premier cas, il s’agit bien souvent de périodes particulières, comme l’arrivée d’un nouveau bébé dans la famille, une maladie, une séparation des parents, mais aussi des événements dont on peut sous-estimer l’impact pour un petit, tel qu’un changement de lit. « Cela peut basculer dans l’habitude pour l’enfant ou pour la maman, quand on remarque qu’il n’y a plus de problématique liée au sommeil et que cela pose problème dans la famille. La maman, en tant qu’adulte, peut s’interroger sur pourquoi l’enfant continue à dormir avec elle ? Si cela la dérange, elle ne doit pas hésiter à en parler avec un professionnel de santé pour faire le point là-dessus. Il arrive qu’on laisse les choses évoluer par habitude, sans se réinterroger », explique la psychologue.

Déplacement, séparation : quand dire stop ?
Quand papa n’est pas là (ou plus là), l’enfant n’a pas à prendre sa place : il peut garder la sienne, même en dormant avec vous. On s’explique.
Ce qui entre en jeu, c’est la raison pour laquelle l’enfant vient dormir avec son parent. « Si c’est un besoin de réassurance ponctuel, cela ne pose pas de problème particulier, mais si c’est récurrent et que l’on sent que l’enfant essaye de prendre une place qui n’est pas la sienne, par exemple un petit garçon qui dort avec sa mère quand le père n’est pas là ou parce que ses parents sont séparés et qui, inconsciemment, veut prendre la place d’homme : cela peut être problématique », poursuit la spécialiste. Idem à l’inverse : si la mère est incapable de dormir seule, elle aussi peut faire appel à un professionnel de santé pour l’aider. Il en va de son bien-être, et par ricochet, de celui de son enfant. Il n’y a aucune honte à cela.
Quant au fait de dormir avec son enfant pour avoir à éviter de se lever dans la nuit lors de ses réveils nocturnes, cela peut être une solution de facilité en cas de fatigue. Toutefois, il existe d’autres leviers à actionner afin de le rassurer. Voici ceux conseillés par Laurie Eghissian :
mettre en place des rituels de coucher,
lui proposer un environnement agréable pour dormir, via un lit confortable, un réaménagement de la chambre réalisé ensemble, une petite lumière…
consulter des professionnels (psychologue spécialisé en sommeil) pour voir quel est le problème et proposer un accompagnement adapté.
« En général, je remarque qu’il faut plusieurs semaines avec les mêmes rituels et une répétition dans le temps pour que les problématiques de sommeil rentrent dans l’ordre. Le mot d’ordre, c’est la patience même si parfois, c’est difficile ! Si on explique, que l’on répète à l’enfant que c’est important qu’il dorme dans sa chambre, que l’on est à côté et que l’on est convaincu par ce que l’on dit, cela finit par passer, mais il faut s’armer de courage et ne pas lâcher. Si on lâche, ce qui arrive, ne culpabilisez pas ».

Ne pas accepter de dormir ensemble, est-ce un souci ?
Refuser catégoriquement de dormir avec son enfant, quelle que soit la raison de sa demande, est aussi une réalité pour certains parents. Une décision à remettre en question pour le bien-être de l’enfant ? Pour notre psychologue, cela dépend de la manière dont on le fait. « Si c’est un principe non-négociable pour le parent, on peut l’expliquer à l’enfant et l’accompagner (il ne va pas dormir avec nous, mais on va l’accompagner dans le sommeil, rester près de lui dans sa chambre jusqu’à ce qu’il s’endorme). Si le parent communique sans s’énerver et avec bienveillance, ce sera ok pour l’enfant. L’important, également, c’est de s’écouter en tant que parent, si on accepte de dormir avec l’enfant alors qu’au fond de nous, ce n’est pas ok, que cela nous irrite, l’enfant le sentira et finalement, ce ne sera pas bénéfique pour lui ».

Vous l’aurez compris, votre statut de bonne mère n’est pas à revoir si vous décidez ou non de dormir avec votre enfant, tant que vous faites preuve de recul quant à vos et ses motivations à le faire, et agissez en conséquence pour son bien-être. Vous n’y parvenez pas ? L’aide d’un.e spécialiste n’est pas un signe de défaite, bien au contraire.

suis-je une bonne mère si je ne laisse pas mon enfant gagner aux jeux de société

article en collaboration avec magic maman

Pour cette maman, ne pas laisser gagner son enfant aux jeux de société fait partie de l’apprentissage, du « savoir perdre » et donc « savoir être », mais suite à des réflexions de ses proches, elle se demande si elle fait bien. Eclairage de Laurie Eghissian, psychologue clinicienne.

Sommaire
Ne pas laisser son enfant gagner systématiquement aux jeux de société, ça craint ?
Laisser son enfant perdre aux jeux, une question d’âge ?
Que faire en cas de pleurs lorsque l’enfant perd ?
« Je ne laisse pas mon enfant gagner aux jeux de société. Je me dis qu’il faut qu’elle apprenne à perdre, car la vie c’est aussi ça, ne pas toujours avoir ce qu’on veut. Mais quand je vois son état de tristesse, j’ai tendance à culpabiliser. D’autant que mon entourage me dit que j’abuse, que je pourrais la laisser gagner. Est-ce que cela fait de moi une mauvaise mère ? J’en viens à douter. » Léa, 37 ans.

Ne pas laisser son enfant gagner systématiquement aux jeux de société, ça craint ?
Bien au contraire ! Apprendre à perdre est important, et même nécessaire, comme le rappelle Laurie Eghissian, psychologue spécialisée en périnatalité : « Dans la vie quotidienne, il y a beaucoup d’occasions de ce type-là et c’est important que l’enfant y soit confronté de temps en temps. »

Quant à la crainte de lui faire perdre sa confiance en elle/lui, elle dépend du parent au moment du jeu, et de ses mots envers son enfant. « Cela ne fait pas perdre confiance à l’enfant si on lui explique, en lui disant que ce n’est grave de perdre, qu’il gagnera la prochaine fois, poursuit la spécialiste. On peut aussi lui apprendre des stratégies à mettre en place pour réussir ». Cela aussi, fait partie du jeu : l’inciter à comprendre pourquoi il a perdu, comment il aurait pu faire pour gagner, ce à quoi il devrait faire attention dans une partie… A réaliser avec un ton doux et complice. « Si on le dévalorise, qu’on se moque de lui car il perd, qu’on lui dit qu’il est nul… Effectivement, l’enfant n’aura plus confiance en lui et en ses capacités. Tout dépend donc du discours et du vocabulaire que l’on va employer. »

Laisser son enfant perdre aux jeux, une question d’âge ?
Plus l’enfant est jeune, plus la tentation de la/le laisser gagner peut être grande. Eventuellement… Si cela est réalisé ponctuellement. « Laisser gagner l’enfant de temps en temps quand il est petit pourquoi pas, mais à mon sens, si c’est systématique, le jour où il sera confronté à la perte, ses réactions émotionnelles peuvent être d’autant plus grandes et difficiles », prévient la psychologue.

Les familles ayant des enfants d’âge rapproché peuvent tenter d’alterner la gagne. Dans ce cas de figure, la spécialiste recommande « d’essayer de trouver un équilibre pour que les deux y trouvent leur compte. On peut également jouer séparément avec chacun des enfants si en fratrie c’est trop compliqué. » L’occasion de passer un moment en tête-à-tête, que l’enfant pourrait d’autant plus apprécier !

Que faire en cas de pleurs lorsque l’enfant perd ?
Pour rassurer un enfant qui pleure parce qu’il a perdu, faire preuve de compassion et de compréhension est clé. « Il faut accueillir sa tristesse. C’est normal de pleurer, d’être déçu. Puis le rassurer et l’encourager en lui disant qu’il va apprendre, qu’il va s’entraîner à ce jeu et que la prochaine fois, il y arrivera encore mieux », conclut Laurie Eghissian. Vous n’êtes donc pas une mauvaise mère si vous ne laissez pas votre gagner à un jeu, bien au contraire, vous contribuez à son apprentissage de la vie. A condition, vous l’avez désormais compris, de le rassurer, de l’encourager et de l’accompagner. A vous de jouer !

suis-je une bonne mère si je ne joue pas avec mon enfant

Article en collaboration avec le magazine magic maman

Ces mamans n’aiment pas jouer avec leurs enfants. Parce qu’ils leur imposent quoi dire et faire, qu’ils sont mauvais joueurs, qu’elles préfèrent les jeux de société à ceux d’imagination… Cela fait-il d’elles de moins bonnes mères pour autant ? Le point avec Laurie Eghissian, psychologue clinicienne.

Jouer avec son enfant n’est pas toujours une partie de plaisir pour ces mamans. Elles nous racontent :

« Je déteste lire les notices et modes d’emploi, donc quand c’est un jeu que je ne connais pas, ça me saoule vite. Et quand je joue avec ma fille, c’est toujours elle qui décide ce que je dois faire, je m’exécute plus que je ne joue. Lorsque je prends des initiatives, il lui arrive de me stopper. » Marine, maman d’un garçon de 7,5 ans et d’une fille de 4,5 ans

« J’aime bien jouer avec eux, sauf quand ma fille veut jouer à la maman et au bébé, car comme je lui dis à chaque fois, ce n’est pas un jeu, c’est ma vie. Alors elle me répond « Mais si tu fais la nounou ? » et moi, « Non c’est pareil pour moi », « Ok tu fais le bébé, tu t’allonges et je m’occupe de toi et après je vais faire les courses », « Franchement ? Non merci vraiment ». » Jeanne maman d’une fille de 4,5 ans et d’un fils de 2 ans

« J’aime bien jouer avec ma fille, mais globalement, il faut faire comme elle veut ! Je résiste, mais parfois elle déshabille toutes les Barbie que j’ai préparées et les réinstalle à sa façon pour faire autrement, donc ça m’agace. » Aurélie, maman d’une fille de 7 ans

« J’aime bien jouer aux jeux de société car il y a un cadre. Je suis moins bonne aux jeux d’imagination type Playmobil. Mais j’aime bien jouer au spa par exemple, quand ce sont des trucs concrets que je connais. » Claire, maman de deux garçons, de 13 et 8 ans

Je n’aime pas jouer avec mon enfant, ça craint pour lui ou elle ?
Jouer avec son enfant favorise son développement, tant sur le plan moteur, que social, cognitif et émotionnel. Primordial donc. Mais lorsqu’on n’a pas le goût du jeu, la crainte que cela l’affecte peut surgir. Heureusement, en réalité il n’en est rien, comme nous explique Laurie Eghissian, psychologue clinicienne spécialisée en périnatalité « nous pouvons avoir le goût pour d’autres choses et c’est cela que nous allons transmettre à l’enfant et qu’il va retenir. » Quant à l’appréhension qu’il souffre de retard, elle se veut rassurante car  » il rencontre d’autres personnes qui vont partager le jeu avec lui ».

La spécialiste rappelle que le développement de l’enfant passe aussi par son environnement. De facto, s’il va en collectivité (crèche, école, centre de loisirs…), cela va lui permettre de découvrir d’autres jeux qu’il ne fait pas à la maison et de s’enrichir avec les autres enfants et adultes qui l’entourent.

Si je ne joue pas avec mon enfant, notre lien va-t-il en pâtir ?
Dans certaines familles, un seul des deux parents joue avec l’enfant. Cela ne signifie pas que l’autre le délaisse, mais qu’il s’implique (a priori) sur d’autres pans. Un fait qu’un enfant est parfaitement capable d’assimiler, sans pour autant que le lien avec le parent qui ne joue pas ou peu avec lui, s’en trouve amoindri. « Un enfant est capable de créer un lien avec chacun de ses parents en fonction de qui est le parent. L’enfant sait qu’avec l’un, il partage certains types de jeux, et qu’avec l’autre, c’est autre chose, comme faire la cuisine, du sport, de la musique, de la lecture… », éclaire la psychologue.

Comment expliquer à mon enfant que je n’aime pas ses jeux ?
Refuser à son enfant de jouer avec lui sans lui expliquer pourquoi n’est pas constructif. Pour autant, lorsque c’est son choix de jeu qui justifie le refus, faut-il vraiment le lui dire ? Pour notre experte, ce n’est pas un problème tant que l’explication reste simple. Elle donne cet exemple : « Maman n’aime pas jouer aux legos, mais par contre, quand j’étais petite, je faisais beaucoup de puzzle. Est-ce que tu veux en faire avec moi, que je te montre ? ». Donner une explication demeure optionnel, l’alternative pouvant tout à fait se suffire à elle-même.

Lorsque ce n’est pas le choix du jeu, mais sa façon d’y jouer qui pose problème, alors la mise en place de certaines règles au préalable peut aider. « Cela peut être utile, tout comme faire participer l’enfant à la décision, pour qu’il ait envie de suivre ces règles ». Laurie Eghissian conseille alors de ne pas être trop stricte, afin que les règles aient du sens pour l’enfant et qu’elles soient constructives au quotidien. D’autant que si certains petits ont tendance à tout contrôler durant les jeux, cela peut relever de leur personnalité, mais aussi, comme la psychologue le souligne « de ce qu’ils observent du comportement de leur parent avec eux ». Miroir, mon beau miroir…

Bon à savoir

Les activités ludiques permettent de réduire le stress des enfants et celui de leur parent. « A condition qu’ils lâchent prise et puissent retrouver leur âme d’enfant », conclut la psychologue. Alors, cap ou pas cap ?

hypnonatal®

formée à la méthode hypnonatal par Lise Bartoli en janvier 2025, je propose un accompagnement par l’hypnose pendant la grossesse et l’accouchement.

L’Hypno-Natal® est une méthode de relaxation corporelle et mentale associée à des visualisations, des suggestions positives et des métaphores tout spécialement créées pour la grossesse et l’accouchement. C’est une méthode simple et accessible à toutes les futures mamans.

Grâce à un état d’attention focalisée qui favorise la communication intérieure, cette technique aide à vivre la grossesse le plus sereinement possible et appréhender positivement l’accouchement. Elle permet aux femmes de puiser en elles intuition et assurance personnelle afin de vivre pleinement et activement la naissance de leur enfant.

Cette méthode n’est pas un accompagnement thérapeutique et physiologique. Elle vient en complément d’un suivi médical.

L’Hypnonatal® a été créé voici 20 ans par Lise Bartoli. Cette hypnothérapeute précurseur de l’accompagnement périnatal en France est psychologue clinicienne et auteure de:

Les Cartes Bébé zen
Dis-moi comment tu es né
Le Cahier zen de la future maman
(La méthode HypnoNatal)
Venir au monde
Se libérer par l’hypnose
L’art d’apaiser son enfant
Bien vivre votre maternité
Bien naître à Paris


Cette méthode est désormais utilisée avec un succès grandissant en Europe. Le but est d’accompagner les femmes enceintes vers un cheminement plus humain et intuitif où elles pourront reprendre
confiance en leurs compétences à devenir mère.

VOTRE PROGRAMME HYPNO-NATAL®
L’hypno-natal démarre aux environs du 4ème ou 5ème mois de grossesse. Le programme se compose de quatre sessions espacées de plusieurs semaines. Les séances durent environ 1h30.
Durant chaque rendez-vous, un thème particulier est abordé, suivi
d’une séance d’hypnose. Un livret de suivi et des enregistrements audio tout spécialement créés pour un entrainement efficace sont délivrés aux futures mamans afin qu’elles puissent aussi s’exercer à leur
rythme chez elles. Il est recommandé aux futurs papas de venir au moins lors de la première séance afin d’expérimenter cet état de bien-être et apprendre à gérer leurs émotions.




phobies d’impulsion, pensées intrusives en postpartum

avoir des pensées violentes concernant son nouveau-né ou des images où on lui fait du mal interrogent et inquiètent les jeunes mères. Elles pensent ne pas être normal et se demandent ce qui leur arrivent. Ce phénomène est assez fréquent en postpartum et toucherait entre 50% et 80% des jeunes mamans mais c’est un sujet dont on parle peu et les parents qui le vivent ont peur d’être juger et n’osent pas toujours en parler.

les phobies d’impulsion, c’est la peur de faire du mal à son bébé (par ex: on passe devant la fenêtre et on voit l’image du bébé qui tombe par la fenêtre). les mamans qui ressentent cela ne passe pas à l’acte. Elles prennent conscience de la responsabilité de s’occuper d’un nouveau-né dépendant d’elles-mêmes, de devoir le protéger des dangers. Ces phobies et pensées s’estompent avec le temps, plus le bébé grandit. Dans certains cas, elles peuvent être liées à une dépression postnatale ou entraîner un trouble anxieux et des troubles obsessionnels compulsifs.

ne pas hésiter à en parler à des professionnels de santé en qui on a confiance et se faire accompagner si l’on constate que ces phobies et pensées prennent toute la place dans le quotidien.

15 octobre: journée de sensibilisation au deuil périnatal

Le 15 octobre est la journée de sensibilisation au deuil périnatal.

le deuil périnatal c’est le fait de perdre son bébé pendant la grossesse (grossesses arrêtées, IVG, IMG, mort foetale in utero), quelques heures, jours, mois après la naissance.

il est important d’en parler pour que ce ne soit pas un sujet tabou, d’accompagner les parents, les fratries et familles au sens large qui traversent cette épreuve.

des ressources existent, podcast, livres sur le sujet, association et groupe de parole de parents, psychologues formés à la prise en charge du deuil.

Première rentrée en primaire, au collège ou au lycée : pourquoi ces caps sont-ils si angoissants pour les parents ?

Pour les parents aussi, la rentrée scolaire peut être source de stress, qui plus est si l’enfant entame un nouveau cycle. Décryptage avec une psychologue.

Si l’automne n’arrive pas avant la fin septembre, pour beaucoup, ce mois est associé à la fin de l’été. Et pour cause : septembre est synonyme de rentrée scolaire pour des millions d’enfants. L’occasion de découvrir une nouvelle classe, un nouvel enseignant ou une nouvelle enseignante, et parfois de nouveaux camarades. Et pour certains enfants, la rentrée marque l’entrée dans un nouveau cycle, qu’il s’agisse de l’école élémentaire après la maternelle, du collège ou du lycée.

Ce cap est parfois angoissant pour l’enfant… mais aussi pour ses parents ! On a échangé à ce sujet avec Laurie Eghissian, psychologue clinicienne*, afin de comprendre ce qui peut nous angoisser et comment éviter de le faire sentir à notre enfant.

La rentrée scolaire, un motif d’angoisse pour les parents
Qu’on se le dise : ressentir du stress à l’approche de la rentrée scolaire quand on est parent, ça n’a rien d’anormal, et ce, même si ce n’est pas nous qui effectuons ce retour à l’école. « La rentrée scolaire peut être angoissante pour deux raisons principales. Si quand on était enfant, les rentrées étaient compliquées, on va avoir tendance à projeter ses propres angoisses sur notre enfant, même si lui/elle vit très bien la situation. Et dans le cas où l’enfant rencontre des difficultés à l’école, qu’elles soient scolaires, de comportement ou de relations sociales, on va appréhender la rentrée parce qu’elle signifie qu’on va de nouveau être confronté à ces difficultés après la parenthèse des vacances », explique Laurie Eghissian.

Ainsi, le fait que certains parents soient hyper angoissés à l’approche de la rentrée, tandis que d’autres vivent très bien la situation est avant tout lié à l’histoire personnelle et familiale de chacun, et à son rapport à la scolarité. « Un parent qui a aimé sa scolarité aura moins d’appréhensions et d’angoisses pour son enfant et sera en mesure de se rassurer. »

Première rentrée en primaire, au collège ou au lycée : des caps stressants
Le fait que l’enfant entre dans un nouveau cycle peut être une source d’angoisse pour les parents, même ceux qui ne sont pas d’ordinaire stressés par la rentrée : en effet, qui dit nouveau cycle dit nouvel établissement, ce qui implique généralement un changement de lieu qui peut entraîner des ajustements en termes de logistique (devoir laisser l’enfant prendre le bus quand on l’accompagnait à pied jusque-là ou avoir des enfants dans deux établissements alors qu’ils étaient dans le même par exemple).

Mais ce n’est pas tout : « L’enfant, puis l’adolescent, gagne en autonomie, et les parents ont petit à petit moins accès à ce qu’il se passe pour lui/elle, ce qui peut être frustrant et stressant, surtout quand on sait que l’enfant n’aime pas aller à l’école. » En effet, il est facile de s’imaginer le pire parce qu’on sait moins comment se passent les journées de l’enfant. Toutefois, Laurie Eghissian se veut rassurante : « Parfois, c’est l’inverse qui se produit : si la primaire a été difficile, l’entrée au collège peut permettre de rabattre les cartes et la situation peut être meilleure pour l’enfant. »

Rentrée scolaire : comment ne pas transmettre son angoisse et son stress à son enfant ?
Vous l’aurez compris, si le stress de la rentrée est commun, il faut éviter de le transmettre à son enfant, histoire de ne pas en faire un enfant stressé (ou hyper stressé s’il/elle l’était déjà). « Pour éviter de transmettre son angoisse, il est important de travailler dessus avec l’aide d’un professionnel type psychologue, sophrologue ou hypnothérapeute, afin de se sentir mieux soi-même », indique Laurie Eghissian.

Si on en ressent le besoin et que l’enfant est en âge de comprendre, on peut évidemment parler de ses angoisses avec lui/elle, mais la psychologue estime qu’il vaut mieux ne pas trop rentrer dans le détail. « Tout dépend de la situation. Si l’enfant montre des angoisses ou des difficultés, qu’elles soient d’ordre scolaire ou de harcèlement, on peut l’emmener chez un psychologue pour en discuter et l’aider à surmonter cela », conseille la psychologue. Elle ajoute que si l’on a soi-même vécu des problématiques similaires, on peut tout à fait le dire à son enfant, à condition d’apporter des solutions concrètes, par exemple en mettant des mots sur les peurs que l’on pouvait avoir et en expliquant ce que l’on faisait pour que ça aille mieux.

Mais si l’enfant ne montre pas d’angoisses particulières, la psychologue estime qu’il vaut mieux ne pas lui partager des nôtres pour ne pas lui créer de stress inutile. « On peut en revanche le/la mettre en garde sur certaines situations et lui assurer qu’il/elle peut venir nous en parler. Ainsi, si vous avez peur que votre enfant soit harcelé, ne lui dites pas « J’ai peur que tu sois harcelé.e », mais plutôt « Tu sais, à l’école on t’a parlé de harcèlement », expliquez-lui ce que c’est avec des mots qu’il/elle peut comprendre et rassurez-le « Si cela t’arrive ou arrives à un.e de tes ami.e.s, tu peux toujours venir m’en parler. »

anxiété postnatale

article en collaboration avec magic maman

Quand Bébé est là, tout n’est pas forcément facile pour la nouvelle maman. Zoom sur l’anxiété post-natale, un trouble dont on parle assez peu mais qui touche près d’1 mère sur 5.

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Anxiété post-natale : quand la (future) maman vit dans la peur
Quels sont les symptômes et causes de l’anxiété post-natale ?
Comment se faire aider si l’on souffre d’anxiété post-natale ?
Non, la grossesse et l’arrivée d’un enfant ne sont pas nécessairement des bulles d’immense bonheur. Pendant longtemps, ces périodes ont été dépeintes uniquement comme des moments de joie, au point de faire douter et s’inquiéter les futures ou jeunes mamans qui ne les vivaient pas comme telles. Pire : comment parler du mal-être que l’on peut ressentir quand tout le monde nous rabâche qu’on vit le meilleur moment de notre vie ? Depuis plusieurs années, la parole s’est heureusement un peu libérée et on évoque désormais beaucoup plus facilement la dépression post-partum, ce phénomène qui toucherait entre 15 et 30 % des mères. De quoi penser que tout est rose pour les 70 à 85 % restants ? Pas forcément ! Il existe de nombreux autres troubles pouvant apparaître à cette période, notamment l’anxiété post-natale. On fait le point avec Laurie Eghissian, psychologue clinicienne.

Anxiété post-natale : quand la (future) maman vit dans la peur
L’anxiété post-natale se définit par « la peur qu’il arrive quelque chose de grave à soi ou à son bébé », explique Laurie Eghissian. Elle peut apparaître dès la grossesse (dans ce cas, le terme exact est anxiété prénatale) ou bien se manifester uniquement après la naissance. Selon une étude publiée en 2016 par l’université de la Colombie-Britannique, ce trouble concerne 17 % des femmes qui viennent d’accoucher. Dans un entretien accordé à magicmaman, la chanteuse Inna Modja en parle ouvertement : « J’avais peur tout le temps pour ma fille, une anxiété ingérable. » L’artiste explique que ce sentiment a duré plus d’un an et qu’elle en est même venue à penser qu’elle devrait vivre avec pour le reste de sa vie. Mais finalement, comment distinguer cette anxiété d’une dépression post-partum ? « Les symptômes sont différents », précise Laurie Eghissian. « La dépression post-partum se caractérise par un sentiment de tristesse, de la fatigue, un manque d’intérêt pour tout, une difficulté à créer du lien avec son bébé, des troubles du sommeil et parfois des idées noires. » Dans le cas de l’anxiété post-natale, ces sentiments très sombres ne sont pas présents, comme l’indique Inna Modja : « J’étais très heureuse, tout le monde allait bien, mais je vivais dans la terreur. »

Quels sont les symptômes et causes de l’anxiété post-natale ?
Dans les faits, l’anxiété post-natale se définit par des symptômes similaires à de la peur : transpiration excessive, mains moites, rythme cardiaque qui s’accélère, sensation d’oppression, difficulté à respirer, pensées obsédantes dont on n’arrive pas à se défaire, troubles de l’appétit, vertiges… L’enfant est au cœur de toutes ces peurs : la jeune maman craint pour la santé de son bébé, redoute de lui faire mal à chaque instant, etc.

Les causes de cette anxiété sont nombreuses et multiples. La psychologue cite ainsi « l’histoire et le contexte de la grossesse (grossesses longtemps espérées ou faisant suite à une fausse couche par exemple, ndlr) ainsi que la prédisposition familiale, par exemple si vous avez grandi dans une famille anxieuse ou si vous avez vous-même rencontré plus jeune des épisodes d’anxiété ». Mais le fait d’être généralement stressé ne signifie pas que vous développerez forcément une anxiété post-natale, tout comme le fait d’avoir connu ce trouble lors d’une première grossesse ne veut pas dire que vous le connaîtrez à nouveau si jamais vous attendez un autre enfant. « Si vous avez déjà traversé un épisode anxieux en post-natal, cela peut bien sûr se reproduire une deuxième fois, mais si un travail d’accompagnement a été fait pour la première grossesse, les risques sont alors moindres lors de la suivante », indique Laurie Eghissian.

Comment se faire aider si l’on souffre d’anxiété post-natale ?
Se faire accompagner est donc essentiel, mais vers qui se tourner ? Vous pouvez tout d’abord en parler à votre médecin traitant, si vous vous sentez suffisamment en confiance, à votre sage-femme ou votre gynécologue, ou bien directement aller consulter un psychiatre ou un psychologue spécialisé en périnatalité. Souvenez-vous que l’arrivée d’un enfant est une période stressante et qu’il est normal d’être plus anxieuse que d’habitude, mais n’hésitez pas à consulter dès lors que les symptômes commencent à prendre trop de place dans votre vie et vous empêchent de réaliser des tâches simples. « Mieux vaut consulter pour des petits symptômes que d’attendre que l’anxiété se soit généralisée à tous les domaines de notre vie », rappelle la psychologue. Enfin, que vous soyez en couple ou pas, partagez vos angoisses avec votre entourage (partenaire, amis, famille), vous trouverez forcément une oreille attentive et des bons conseils pour vous sentir mieux dans votre rôle de maman.