Catégorie : parentalité

mon enfant ne veut pas dormir seul: que faire pour y remédier?

article en collaboration pour le site femme actuelle

Quand un enfant refuse de s’endormir seul ou vous rejoint dans le lit pendant la nuit, cela peut être pesant sur le couple et inquiétant. On fait le point avec une psychologue.

Tous les parents vous le diront : le sommeil, c’est le nerf de la guerre quand on a un enfant. En effet, avoir un bébé qui fait ses nuits tôt n’est pas la norme et par la suite, il n’est pas rare que les nuits de l’enfant soient perturbées par des éléments extérieurs (maladie, cauchemars, etc.). Mais à cela s’ajoute un autre problème rencontré par de nombreux parents : l’enfant qui ne veut pas s’endormir ou dormir seul.

La psychologue clinicienne Laurie Eghissian, spécialiste de la parentalité et de la petite enfance, fait le point sur ce qui peut expliquer qu’un enfant refuse de dormir sans ses parents et ce qui peut être mis en place pour faire évoluer la situation.

Pourquoi mon enfant refuse-t-il de dormir seul ?

« Plusieurs raisons peuvent expliquer qu’un enfant ne veuille pas dormir seul », commence Laurie Eghissian, « et il faut distinguer le refus ponctuel du refus qui se produit tous les jours ou presque« . Si c’est ponctuel, notamment dans le cas où l’enfant est malade ou fait un cauchemar, il est important d’être présent pour lui et de le rassurer, tout en lui expliquant que c’est exceptionnel.

Dans le cas d’un refus systématique, là encore, les causes sont variables, mais la psychologue recommande de commencer par observer la chambre de l’enfant : y fait-il trop chaud ? Ou trop froid ? Comment est placé le lit ? L’enfant peut-il voir la porte ? L’aménagement de la chambre est-elle au goût de l’enfant ? La chambre est-elle loin de celle des parents ? Le refus de dormir seul peut venir d’un simple refus de dormir dans sa chambre, qui peut souvent se régler assez facilement.

Si le problème ne vient pas de la chambre, votre enfant souffre peut-être d’anxiété anticipatoire du coucher liée à des peurs (du noir, de monstres, de cambrioleurs, d’événements à venir…), qui se traduit parfois par des manifestations physiques comme un mal de ventre et où l’enfant n’arrive à trouver le sommeil que lorsqu’il est avec vous. L’enfant peut également sentir votre propre anxiété (notamment sur le fait que s’il ne dort pas assez, il sera fatigué, ou le simple fait que le sentir à côté de vous vous rassure) et y répondre en refusant de vous laisser.

Est-ce problématique de dormir avec son enfant ?

Pour la psychologue, « ce n’est pas grave de dormir avec son enfant, dès lors que les deux parents sont d’accord avec cela ». Toutefois, si cela gêne au moins l’un des deux parents, il est important que la situation cesse rapidement. Par ailleurs, Laurie Eghissian précise qu’« un enfant à partir de 2 ans a une maturité du cerveau qui doit lui permettre de dormir seul.e » (bien que ce ne soit pas un âge exact, chaque enfant étant différent). Passé cet âge, il peut être intéressant de vérifier que ce refus de dormir seul ne cache pas un problème de santé, en consultant le pédiatre de l’enfant.

Comment aider l’enfant à dormir seul ?

Dans un premier temps, Laurie Eghissian recommande « d’échanger avec l’enfant sans se fâcher afin de le rassurer quant à ses peurs ». Elle conseille également la mise en place de rituels de sommeil, soit le fait de faire les mêmes choses chaque soir avant de se coucher (par exemple jouer tranquillement, puis aller aux toilettes, se laver les mains, lire une histoire au lit et finalement se coucher) et d’encourager l’enfant en lui disant qu’on sait qu’il peut réussir. Vous pouvez également installer une veilleuse à faible luminosité pour rassurer l’enfant.

« Si cela n’est pas suffisant, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide à des spécialistes formés sur le sujet, qu’il s’agisse d’un.e psychologue ou d’un.e consultant.e en sommeil », indique Laurie Eghissian. Le plus souvent, le problème se règle assez rapidement, via la compréhension de ce qui coince et/ou la mise en place de rituels adaptés.

mon enfant est timide

https://www.femmeactuelle.fr/enfant/enfants/mon-enfant-est-timide-que-faire-et-comment-lui-donner-confiance-2169696

Si la timidité n’est pas un handicap, il est important de savoir comment bien réagir si votre enfant en souffre. Une psychologue nous partage les bons réflexes à adopter pour lui redonner confiance.

Perdre vos moyens si vous devez prendre la parole en public, avoir un coup de chaud parce que vous devez demander quelque chose à quelqu’un… Toutes ces situations illustrent ce qu’on appelle « être timide », un terme que le dictionnaire Larousse définit comme « qui manque d’assurance ou de hardiesse dans ses actes, ses décisions, ses opinions« .

Et la timidité n’est absolument pas une affaire d’adultes : de nombreux enfants le sont également. En tant que parent, il peut être difficile d’observer cela chez son enfant et de ne pas savoir quoi faire pour lui redonner confiance. La psychologue clinicienne Laurie Eghissian nous partage ses conseils experts.

Timidité chez l’enfant : des signes qui ne trompent pas

« Chez l’enfant, la timidité se manifeste souvent par des signes corporels, notamment le fait de rougir quand on s’adresse à lui/elle ou qu’il ou elle doit prendre la parole en public, mais aussi un bégaiement au moment de parler, une tendance à se mettre en retrait par peur d’aller vers les autres et une forte transpiration« , commence Laurie Eghissian, qui souligne que la timidité est une émotion qui a des traits communs avec la peur et la honte, ce qui se traduit par des ressentis corporels assez similaires.

Pour la psychologue, on peut considérer qu’un enfant a de la timidité vers l’âge de 3 ans, avec l’entrée à l’école maternelle. « Le fait d’arriver en collectivité va donner des pistes sur le comportement de l’enfant et sa personnalité« , indique-t-elle. « Toutefois, la timidité est une émotion qui peut évoluer dans le temps. Vers l’âge de 6-7 ans, on pourra noter si cette timidité persiste et s’inscrit dans la personnalité de l’enfant, ou bien s’il s’agissait d’un comportement temporaire.« 

Mon enfant est timide, dois-je m’inquiéter ?

Voir son enfant mal à l’aise peut être source d’inquiétude pour un parent (qui plus est si l’on est soi-même timide). Toutefois, Laurie Eghissian explique que « la timidité fait partie de notre personnalité et peut être considérée comme normale si elle n’est pas handicapante dans toutes les sphères de notre vie. Par exemple, un enfant peut se montrer timide pour prendre la parole devant ses camarades, mais n’a pas de gêne pour aller aborder des enfants dans la cour pour se faire des copains.« 

Il ne faut donc pas s’inquiéter à outrance, au risque que votre enfant ne le ressente et ait l’impression de vous décevoir (ce qui ne ferait que plomber son estime de lui/elle et risquerait d’aggraver la situation). Ne le/la surprotégez donc pas et ne le/la forcez pas non plus à aller vers les autres s’il ou elle manifeste des signes de timidité.

Comment donner confiance à un enfant timide ?

Avant toute chose, Laurie Eghissian souligne qu’il est important d’aborder le sujet de la timidité, comme l’on parle des autres émotions, afin que l’enfant puisse mieux se connaître et exprimer ses émotions quand il ou elle en ressent le besoin. Pour cela, « on peut s’appuyer sur des livres qui traitent des émotions et demander à son enfant s’il ou elle a déjà ressenti cette émotion et dans quelles circonstances« . Il est important que la timidité ne devienne pas un sujet tabou qui pourrait être source de souffrance pour l’enfant. « C’est d’autant plus vrai que l’enfant peut déjà souffrir de la situation et même subir parfois des remarques des autres autour de lui/elle« , explique la pyschologue. Si vous êtes vous-même timide, vous pouvez parler de votre vécu et partager vos astuces pour vous faciliter la vie.

Au quotidien, vous pouvez aider votre enfant en mettant en place des stratégies pour qu’il ou elle soit en mesure de réagir dans certaines situations identifiées (prise de parole en classe, spectacle de fin d’année, etc.), par exemple via des jeux de rôle autour de ces situations. Il est également essentiel de booster sa confiance en lui/elle en le/la valorisant, par exemple en vous intéressant à ses choix et ses créations ou en lui permettant de prendre des petites décisions adaptées à son âge (s’habiller tout seul, choisir son repas au restaurant, etc.). Dans la mesure du possible, préparez l’enfant avant d’aller dans un endroit où il/elle sera amené à interagir avec d’autres personnes, notamment en lui expliquant qui sera là, et, une fois sur place, aidez-le/la à entrer en contact avec les autres, par exemple en l’accompagnant et en commençant à jouer avec lui/elle quand il ou elle se mêle à un groupe d’enfants.

Enfin, vous pouvez également proposer à votre enfant de l’inscrire à des cours de théâtre, une activité qui développe la créativité, la confiance en soi, la communication et la prise de décision, et aide bien souvent à surmonter sa timidité.

divorce, séparation: comment l’annoncer aux enfants

article en collaboration pour femme actuelle

https://www.femmeactuelle.fr/enfant/enfants/divorce-separation-comment-lannoncer-aux-enfants-2168921

« Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants » est la traditionnelle phrase qui vient conclure les contes de fées. Dans la vraie vie, c’est un peu différent : il est estimé que près d’un mariage sur deux se termine par un divorce…

La séparation d’un couple, qu’elle fasse suite à un mariage, un Pacs ou une vie ensemble, n’est jamais facile à vivre, mais c’est encore plus délicat quand des enfants sont au milieu. Existe-t-il une bonne façon de leur annoncer que Maman et Papa se séparent ? On a demandé à Laurie Eghissian, psychologue clinicienne, de nous partager ses conseils pour que cette période se passe au mieux.

Séparation des parents : comment l’annoncer à ses enfants ?

Laurie Eghissian est formelle : « Il n’existe pas à proprement parler de bonne ou de mauvaise façon d’annoncer la séparation à ses enfants. » Toutefois, elle estime que le plus important est de se mettre d’accord entre parents sur ce qui va être dit aux enfants, et recommande d’être le plus factuel possible sur les raisons de cette séparation, « par exemple dire aux enfants que les parents ne sont plus amoureux et qu’ils ne vont donc plus habiter ensemble« . Et si la psychologue recommande l’honnêteté, elle estime que les raisons de la séparation, notamment en cas de tromperie, sont des histoires d’adultes et ne doivent pas être partagées avec les enfants dans tous les cas.

Concrètement, l’annonce doit être faite en fonction de l’âge de l’enfant : « Pour un enfant de moins de 6 ans, il va être important d’annoncer les changements à venir, particulièrement le fait qu’un des parents va quitter le domicile, tout en insistant sur le fait que cela ne changera rien à l’amour que lui portent ses parents« , explique-t-elle. « Les enfants d’âge élémentaire et les adolescents peuvent plus facilement comprendre la notion de séparation – sans pour autant l’accepter ! – donc il est important de prendre le temps de leur parler, dans un moment calme, et de leur permettre de poser des questions s’ils le souhaitent. »

Quand annoncer un divorce ou une séparation à ses enfants ?

Pour notre experte, l’annonce de la séparation doit intervenir quand les deux parents sont au clair avec la décision, afin d’éviter que celle-ci ne paraisse floue aux enfants. Dans le cas de tensions dans le couple, elle recommande de ne pas attendre trop longtemps pour annoncer la séparation car les enfants s’en rendent toujours compte. Enfin, il est essentiel d’annoncer la séparation en laissant un peu de temps entre celle-ci et le départ d’un des parents du domicile : « Annoncer coup sur coup la séparation, le départ d’un des deux parents et éventuellement la mise en place d’une garde alternée, cela fait trop pour un enfant, il faut donc lui laisser le temps – quelques jours a minima – pour intégrer la séparation avant d’envisager le départ. »

Bien accompagner son enfant lors d’une séparation

Une séparation est rarement facile, encore moins pour un enfant qui n’a rien choisi. « Les enfants peuvent passer par plusieurs émotions à l’annonce de la séparation de leurs parents, mais le plus souvent, ils peuvent exprimer de la tristesse et de la colère, notamment s’ils n’ont pas vu venir la séparation« , explique Laurie Eghissian. « En revanche, si les parents se disputaient souvent et/ou qu’il y avait de la violence, ils peuvent être soulagés que cela s’arrête, même s’ils ne vont pas forcément l’exprimer directement. »

Pour accompagner au mieux son enfant, il est important d’être à l’écoute s’il ou elle a des questions et de lui proposer des supports pour expliquer la situation, comme des livres sur le sujet. « On peut également lui proposer un soutien extérieur avec un.e psychologue pour qu’il ou elle se sente libre d’exprimer ses ressentis sans blesser ses parents« , indique notre experte, qui souligne qu’il est essentiel d’éviter de diaboliser l’autre parent, peu importe les raisons de la séparation, et qu’il ne faut pas forcer un enfant à parler s’il ou elle ne le souhaite pas (cela viendra en temps voulu… et peut-être pas avec vous).

devenir mère à 50 ans

lien vers l’article paru sur madame le figaro auquel j’ai participé, sur le devenir mère à 50 ans.

https://madame.lefigaro.fr/bien-etre/je-suis-devenue-mere-a-50-ans-les-gens-disaient-quand-il-aura-10-ans-tu-en-auras-60-20230214

 

Marche contre l’endométriose

Dimanche 13 mars: une marche contre l’endométriose est organisée à Paris pour faire connaître cette affection physique qui touche entre 10 et 15% des femmes en âge de procréer. Maladie qui entraine beaucoup de souffrance physique et psychologique.

Psychomotricienne petite enfance et périnatalité

Marie-Agnès Dussauze-Chami, psychomotricienne spécialisée en petite enfance et périnatalité propose de l’éveil psychomoteur, des massages bébé, des conseils en portage, des massages bien-être pour femme enceinte. Elle travaille en structures petite enfance, possède un cabinet à Colombes et se déplace au domicile dans le 92.

Place Maurice Chavany 92700 Colombes

06.60.37.91.12 / marie.agnes.psychomot@gmail.com

 

 

 

Communication gestuelle avec bébé (baby signe)

La communication gestuelle avec les bébés est une méthode très répandue au Canada et aux Etats-Unis, qui s’inspire de la langue des signes. Lorsque l’on s’adresse à son bébé, on peut associer certains signes à la parole.
Par exemple: manger, boire, prendre le bain.
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En répétant ces signes associés à un mot, le bébé les observe et il est capable de pouvoir les utiliser pour se faire comprendre avant d’acquérir le langage.

Pour plus d’informations et d’exemples, lire le livre 100 activités pour bien communiquer avec mon bébé.
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